
Sékouba Traoré
Sékouba Traoré
Né en 1949, à Bamako au Mali, il découvre la percussion dés son plus jeune âge. Il intègre plus tard la troupe régionale de Bamako pour ensuite travailler avec le ballet national du Mali.
Il continue sa formation à Cuba, où il résidera pendant plus de six ans, et c'est cette expérience qui donnera à sa musique un caractère explosif empreint d'une grande virtuosité.
Il est devenu un musicien incontournable dans le milieu de la percussion : son talent, sa générosité, sa joie de vivre et sa passion pour les percussions Mandingues nous transportent au coeur même de l'Afrique de l'ouest.

Baba Touré
Baba Touré
Originaire de Côte d'Ivoire, il débute dans la percussion en 1984 à Abidjan dans différents groupes de jeunes artistes. Il intègre la troupe traditionnelle de Côte d'Ivoire le « DJOLEM » dans laquelle il est nommé chef percussionniste.
Il participe au Masa et à de nombreuses tournées en Europe, au Canada et au USA.
Il arrive en France en 1998 et devient soliste de la troupe « Le soleil de Cocody ». Il participe à l'élaboration du livre de Mamady Keïta « Une vie pour le Djembé ».
C'est un homme de talent reconnu par un grand nombre de maîtres africains; ses connaissances, son respect de la tradition le classent dans un genre unique et font de lui un professeur de qualité.

Sega Sidibé
Sega Sidibé
Séga SIDIBÉ est né en 1942 à Fougama dans le Wassoulou. Il a grandi et appris la musique dans sa région jusqu'à 20 ans, âge auquel il s'est installé à Bamako.
De 1965 à 1977, Séga, en tant que 1er soliste de la Troupe régionale de Bamako, est chargé de parcourir le pays à la recherche de rythmes et danses traditionnelles, afin de pouvoir créer des spectacles représentatifs de l'immense diversité culturelle du Pays.
Il s'acquitte de cette tâche en récoltant les musiques et les danses des différents ethnies du Mali dans leur forme traditionnelle qui viendront enrichir les créations de la troupe.
En 1978, cette troupe devient les « Ballets du district de Bamako » et la qualité de ses spectacles lui permet de se produire à l'étranger. Jusqu'en 1990, date à laquelle il prendra sa retraite, Séga va continuer à diriger la section rythmique, créant des spectacles pour les biennales, formant de jeunes artistes qui, pour beaucoup d'entre eux, iront rejoindre par la suite le « Ballet National du Mali ».
Séga connaît donc parfaitement le folklore de son pays avec l'esprit de jouer le djembé traditionnel (c-à-d comme au village), mais aussi comment le djembé et la danse ont évolué à travers les créations des ballets.
Il est un garant de la tradition de son pays et oriente son enseignement dans ce sens.
contact
Association BAGOLO Fô
6 allée Raymond Rouault
35000 Rennes
Tel : 02 23 30 84 76
ou 06 98 01 82 48

Mamady Keita
Mamady Keita
Mamady Keïta est né en 1950 à Balandugu en Haute-Guinée.
Il joue dans le Ballet National Djoliba à l'âge de 14 ans. A 20 ans, il y devient premier soliste et enfin directeur artistique. En 1986, il est recruté dans le Ballet Kotéba à Abidjan. Puis en 1988, il s'installe en Belgique à Bruxelles où il rencontre Véronique qui va devenir sa femme.
En 1991, il fonde une troupe : Tam-Tam Mandingue et le groupe Sewa Kan avec lesquels il joue sur un grand nombre de scènes internationales. C'est aussi en 1991 que l'on peut voir le film "Djembéfola" qui sera ensuite saisi par des créanciers. Ce film lui est consacré et va médiatiser énormément le djembé qui devient très rapidement une mode dès 1995.
C'est dans ce contexte que Mamady Keïta va devenir l'un des djembéfola les plus connus en Europe voire même dans le monde. Sa discographie est en conséquence bien développée avec 4 disques : Wassolon, Nankama, Mögöbalu et Hamanah.

Maré Sonogo
Maré Sonogo
Né en 1951 dans le village malien de Makono, près de Bamako,
Maré Sanogo rejoint le « Ballet National du Mali » de 1966 à 1981.
De ces quinze années d'expériences dans l'accompagnement de la danse, il cultive un jeu propre et entièrement fidèle à ses racines. Remarqué en France entre autre auprès du camerounais Louis-César Ewandé, avec lequel il enregistrera un CD culte en 1988, Maré Sanogo est un musicien discret dont la popularité est à la hauteur de sa modestie.
A cinquante trois ans,
Maré Sanogo sort son premier disque en leader : « Fourasi ».
Construit de douze titres, le disque offre un véritable voyage autour de mélodies originaires du pays mandingue, mais aussi avec des thèmes plus proche de la culture malienne du maître Maré Sanogo.

Merlin NYAKAM
Merlin NYAKAM
Danseur incomparable au charisme particulier.
Originaire du Cameroun.
Mélange de sensibilités masculine et féminine,
la danse de Merlin Nyakam nous séduit et nous transporte jusqu'aux rives d'Afrique, il sait mieux que quiconque voir l'Être idéal qui est en nous: que ce soit cette princesse Bamiliké au déhanchement élégant ou encore ce fier guerrier au port de tête altier.

Fadouba Oularé
Fadouba Oularé
Premier percussionniste de la République de Guinée, grand maître internationnal. Né à Firawalé (Tiro) dans la région de Faranah entre 1930 et 1935, Fadouba commence la musique à l’age de 7 ans avec son père Youssouf OULARE et les anciens du village.
Dès son plus jeune age, Fadouba est initié aux rythmes de masques et de fétiches de la région (notamment le Kawa, Soliwoulè, Fakoly) rythmes dans lesquels il excelle particulièrement par son jeu riche et sa connaissance des pas de danse.
En 1959, il est nommé premier percussionniste des ballets africains de Guinée : pendant 5 ans il parcourt le monde entier, France, Italie, Bulgarie, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Canada, USA, Algérie, URSS, Chine, Allemagne de l’Est et de l’Ouest. En 1962, il forme son successeur au sein des ballets africains, le jeune Famoudou Konaté. En parrallèle et sur demande du gouvernement Guinéen, il forme le deuxième ballet nationnal Djoliba en 1964. Cette même année il quitte les ballets africains pour être nommé au sein du ballet de l’armée de Fodeba Keïta. Il y restera 26 ans et participera à plusieurs tournées. En 1986 il décide de retourner s’installer dans son village à Faranah où il accueille régulièrement des élèves du monde entier.
Depuis 2003, il s'investit beaucoup dans son association APERSAF et dirige le ballet de l’asso.

Famoudou Konaté
Famoudou Konaté
Il a dédié sa vie à la musique de son peuple, contribuant à élever le djembé de ses racines traditionnelles vers une popularité mondiale.
Famoudou est né en 1940 près de Sangbaralla, un village de la région Hamana, en Haute Guinée, le cœur de la région Malinké et l'origine de la famille Dunun. Prodige des percussions, il jouait déjà dans les festivals communautaires à l'âge de 8 ans et fut rapidement appelé comme djembéfolah à travers la région. De 1959 à 1985, Famoudou fut le Djembefolah soliste du groupe "Les Ballets Africains de la République de Guinée", parcourant le monde et jouant avec une incroyable virtuosité. Durant cette période, Famoudou lui-même créa plusieurs arrangements musicaux aujourd'hui considérés comme "classiques" par les groupes d'Afrique de l'Ouest jouant à travers le monde.
Depuis 1986, il a enseigné et joué à travers l'Europe, le Japon, Israël, l'Amérique du Nord et l'Afrique de l'Ouest, inspirant une génération de percussionnistes non-africains avec un extraordinaire niveau de jeu. En 1996, il reçut un titre honorifique en tant que professeur de Pratique de Musiques Africaines à l'université des Arts de Berlin.
Il a fait 7 CDs, y compris son dernier Hamana Namun.

Soungalo Koulibaly
Soungalo Koulibaly
Tous les maîtres de la tradition du djembé sont d'accord au moins sur un point essentiel: ce n'est pas au batteur lui-même de s'autoproclamer jenbéfola, mais bien aux acteurs du milieu culturel traditionnel d'en décider, les danseuses, lors des fêtes, et les autres maîtres tambours déjà reconnus. A cet égard, Soungalo Coulibaly, avec sa personnalité charismatique, son sens de la répartie rythmique, son génie créatif, son goût de la surprise et sa musicalité généreuse, fait à coup sûr l'unanimité.
Les percussionnistes ouest africains les plus fameux et les plus respectés, de Doudou N'Diaye Rose à Mamady Keïta, en passant par Famoudou Konaté, Adama Dramé, Fadouba Oularé ou Maré Sanogo, s'accordent à le considérer comme un des plus grands représentants de la tradition mandingue du djembé. Bambara de pure souche - son père était chef du village de Béléko, à une centaine de kilomètre de Ségou, dans le Baninko (Mali) - Soungalo Coulibaly est né en 1955 et a été élevé dans la plus pure tradition bambara. Batteur de bara et de sabani dès son plus jeune âge, il joue pour accompagner les travaux des champs et les fêtes populaires.
Quittant Béléko pour la ville de Fana, puis pour la Côte d'Ivoire, il apprend le djembé en autodidacte, saisissant chaque occasion d'accompagner les jenbéfola qu'il rencontre dans les fêtes et "volant" leur musique. Lorsqu'il s'établit à Bouaké dans le milieu des années 1970, il s'impose tout de suite grâce à sa musicalité remarquable et à sa capacité de s'adapter à tous les styles. Ces mêmes qualités lui valent depuis lors d'être régulièrement invité en Europe pour y donner des concerts avec son ensemble et diriger des stages. Ses trois précédents CD sont considérés par ses pairs comme des références.